مقياس المصطلحات الفرنسية سنة أولى حقوق
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE LA FORMATION CONTINUE
ENSEIGNEMENT A DISTANCE
Filiére : Droit des Affaires.
1ère
Année
envoi 1
Dr Mohamed –
Salah CHEHAD

Maître de conférences
en Sciences du langage
I/ La phrase :
1/ Rappel de quelques notions :
La phrase est l’unité de communication
linguistique : c’est la suite de sons minimum par laquelle un locuteur adresse
un message à un auditeur. La phrase écrite commence par une majuscule.
Elle est le plus souvent constituée de plusieurs mots. Ceux-ci doivent
respecter les règles de la syntaxe française. Il y a aussi des phrases
constituées d’un seul mot. Exemples : Venez. – Sauvé ! – Oui. –
Bravo ! – Zut !
Une phrase absurde ou fausse reste une phrase
si elle suit les règles de la syntaxe française. Exemple : L’homme est un
insectivore.
Types de phrases : La phrase se présente sous un des 4 types
suivants :
1-
déclaratif. Exemple : Tu fais bien ton
travail ;
2-
interrogatif.
Exemple : Est-ce que tu fais bien ton travail ? (ou Fais-tu bien ton travail ?)
3-
impératif. Exemple : Fais bien ton travail.
4-
Exclamatif. Exemple : Comme tu fais bien ton
travail !
Formes de phrases : La phrase peut être à la forme active,
passive, avec valeur affirmative, négative et emphatique.
Phrase active avec valeur affirmative.
Exemple : Il fait bien son travail.
Phrase active avec valeur négative.
Exemple : Il ne fait pas bien son travail.
Phrase active avec valeur emphatique.
Exemple : Il le fait bien son travail.
Phrase passive avec valeur affirmative.
Exemple : Le travail est bien fait par les étudiants.
Phrase passive avec valeur négative.
Exemple : Le travail n’est pas bien fait par les étudiants.
Phrase passive avec valeur emphatique.
Exemple : Il est bien fait, le travail, par les étudiants.
2/ La ponctuation :
Les signes de ponctuation servent à séparer,
dans les phrases écrites, les propositions, les mots entre eux, pour obéir à un
besoin de clarté ou pour marquer une pause ou une nuance de la pensée ou une
intonation.
Le point (.) indique la fin de la phrase. Exemple :
L’université de Constantine se trouve au sommet de la colline.
La virgule (,) sépare des
éléments juxtaposés ou apposés : sujets, verbes, adjectifs, etc. ou des
propositions circonstancielles, relatives à valeur explicative, incisives et
des participiales. Elle marque une courte pause.
Exemples : Je vois la mer, le ciel, la
côte.
Cette université, grande,
belle, massive, sorte de monument historique, se trouve
en haut de Constantine.
Je vois, dit le professeur à
ses étudiants, que vous comprenez.
Le point-virgule ( ; ) sépare deux aspects d’une même idée. Il marque
une pause un peu plus longue que la virgule. Ex : L’enfant qui dormait,
s’éveille en sursaut ; il appela sa mère.
Le point d’interrogation ( ?) se place à la fin des phrases
exprimant une interrogation directe. Ex : Quand aurons-nous terminé ?
Que veut-il ? Es-tu malade ?
Le point d’exclamation ( !) s’écrit après les interjections ou
les phrases exprimant un sentiment vif. Ex : Attention ! Comme il est
bon !
Le tiret ( - ) indique le début d’un dialogue ou le changement
d’interlocuteur ; il s’emploie pour mettre en valeur un mot ou une
expression. Ex : Êtes –vous prêt ?
- Pas encore.
L’autre étudiant – le petit de taille – a obtenu une bonne note.
Les points de suspension (…) indiquent que la pensée n’est pas
complètement exprimée. Ils marquent aussi une pause mettant en valeur ce qui
suit.
Ex : Si j’avais voulu … Cette absence me
parait … suspecte.
Les guillemets (« ») se mettent au commencement et à la fin
d’une citation ou de la reproduction exacte des paroles de quelqu’un ou d’une
expression étrangère au langage courant. Ex : « Venez me voir
demain », dit le directeur. La « Polenta » est un mets italien et
corse.
Les deux points ( : )
précèdent une citation ou un développement explicatif.
Ex : Il s’écria : « Venez
vite ! »
Je n’arrive pas à
travailler : Je suis sans cesse dérangé par le bruit.
Les parenthèses ( ) indiquent une phrase ou une réflexion accessoire.
Ex : On a annoncé (et tout le monde s’en
doutait) que le ministre ne viendrait pas.
3/ Application :
Exercice :
Il manque au paragraphe suivant les signes de
ponctuation, rétablissez-les : « La mer bleue reflétait le ciel bleu
l’air était calme dans le vert des arbres dormaient les villas roses blanches
ou crème un bidonville se terrait dans un creux une ménagère un panier percé au
bras traînait derrière elle un chien aux longs poils des cireurs illettrés
vendaient l’Echo aux gens qui savaient lire images de la paix »
Corrigé de l’exercice :
« La mer bleue reflétait le ciel bleu.
L’air était calme. Dans le vert des arbres, dormaient des villas roses, blanches
ou crème. Un bidonville se terrait dans un creux. Une ménagère, un panier percé
au bras, traînait derrière elle un chien aux longs poils. Des cireurs illettrés
vendaient l’Echo aux gens qui savaient lire : Images de la
paix ! ».
II/ La construction des verbes :
1)
Le verbe se construit transitivement ou
intransitivement.
Les verbes transitifs sont ceux qui
demandent un complément d’objet direct ou indirect.
Ex : Le chien conduit l’aveugle.
L’étudiant pense à ses examens.
Les verbes intransitifs sont ceux qui
se construisent sans complément d’objet.
Ex : Le chien dort. La terre tourne.
Parfois, le contexte rend superflue
l’expression de l’objet. Le verbe est alors construit absolument.
Exemple : Cet homme boit. Que fais-tu ? – J’écris.
Un même verbe peut être construit
transitivement et intransitivement.
Ex : Je descends. Je descends
les valises.
2)
Construction pronominale :
Un verbe est à la forme pronominale quand le
sujet est accompagné d’un pronom personnel de la même personne que le sujet et
placé avant le verbe.
Ex : Les invités se mettent à
table. Je me contente de cette explication. Mohamed se regarde
dans le miroir. Mohamed et Omar s’écrivent souvent.
3)
Construction passive :
Un verbe est construit à la forme passive
quand le sujet subit l’action indiquée par le verbe ; le verbe est alors
accompagné de l’auxiliaire être.
Ex : Ton fils a été blessé par une
pierre. L’herbe est coupée par la faucille.
4)
Application :
Exercice :
Dans
les phrases suivantes, dites quels sont les verbes qui sont construits
transitivement, intransitivement, à la forme pronominale ou à la forme
passive :
Il ouvre la porte. Il attend quelqu’un. Il
pardonne à ses ennemis. Il manque son but. Il manque à sa parole. Il réussit
toujours. Il ment sans cesse. Il a
été puni par son père. Le cri avait été entendu par tous les passants.
Corrigé de l’exercice :
Il ouvre
la porte (construction transitive directe). Il attend quelqu’un
(construction transitive directe). Il pardonne à ses ennemis
(construction transitive indirecte). Il manque son but (construction
transitive directe). Il manque à sa parole (construction transitive
indirecte). Il réussit toujours (construction intransitive). Il ment
sans cesse (construction intransitive). Il a été puni par son père
(construction passive). Le cri a été entendu par tous les passants
(construction passive).
III/ Les déterminants :
1)
L’article :
L’article est un mot variable qui accompagne
le nom, en indique le genre et le nombre, et lui donne une détermination plus
ou moins précise. On en distingue :
● L’article défini normal : le
(Masc. Sing.), la (Fém. Sing.), les (Masc. et Fém.
Plur.)Ex : le monde, la terre, les arbres, les feuilles.
● L’article défini élidé : l’
(Masc. et Fém. Sing.)Ex : L’univers, l’hirondelle.
● L’article défini contracté : au
mis pour à le (Masc. Sing.) ; aux mis pour à les
(Masc. et Fém. Plur.) ; du mis pour de le (Masc.
Sing.) ; des mis pour de
les (Masc. et Fém. Plur.)
Ex : Le président parle au peuple.
Le président parle aux hommes et aux femmes. Il parle du
territoire national. Il parle des hommes et des femmes qui sont
tombés dans le champ de bataille.
● L’article indéfini : un, une,
des.
Ex : Aujourd’hui, il y a un monde
fou au stade. Le laboureur a une jolie terre. Il y a des arbres
et des fleurs dans le jardin.
● L’article partitif : du
(Masc. Sing.) ; de la (Fém. Sing.) ; des (Fém. et Masc.
Plur.).
Ex : Je bois du café et de la
tisane. Je mange des épinards et des confitures.
2)
Adjectifs et pronoms possessifs :
a)
Les adjectifs possessifs indiquent qu’un être ou un objet appartiennent à
quelqu’un ou à quelque chose. Leur fonction est donc de se rapporter à l’être
ou l’objet possédé avec lequel ils s’accordent. Ce sont :
●
Pour la 1ère personne masc. : mon (un possesseur, un
objet) ; mes (un possesseur, plusieurs objets) ; notre
(plusieurs possesseurs, un objet) ; nos (plusieurs possesseurs,
plusieurs objets). Ex : Je prends mon livre, mes livres.
Nous prenons notre livre, nos livres.
● Pour la 1ère
personne fém. : ma (un
possesseur, un objet) ; mes (un possesseur, plusieurs
objets) ; notre (plusieurs possesseurs, un objet) ; nos
(plusieurs possesseurs, plusieurs objets).
Ex : Je prends ma
règle, mes règles. Nous prenons notre règle, nos règles.
● Pour la 2ème personne masc. : ton
(un possesseur, un objet) ; tes (un possesseur, plusieurs
objets) ; votre (plusieurs possesseurs, un objet) ; vos
(plusieurs possesseurs, plusieurs objets).
Ex : Prends ton livre, tes livres ; prenez votre
livre, vos livres.
●
Pour la 2èm personne
fém. : ta (un possesseur, un objet) ; tes (un
possesseur, plusieurs
objets) ; votre (plusieurs possesseurs, un objet) ; vos
(plusieurs possesseurs, plusieurs
objets). Ex : Prends ta règle, tes règles ;
Prenez votre règle, vos règles.
● Pour la 3ème personne
masc. : son (un possesseur, un objet) ; ses (un
possesseur, plusieurs objets) ; leur (plusieurs possesseurs, un
objet) ; leurs (plusieurs possesseurs, plusieurs objets). Ex :
Il prend son livre, ses livres ; Ils prennent leur
livre, leurs livres.
● Pour la 3ème personne fém. :
sa (un possesseur, un objet) ; ses (un possesseur, plusieurs
objets) ; leur (plusieurs possesseurs, un objet) ; leurs
(plusieurs possesseurs, plusieurs objets).
Ex : Elle prend sa règle, ses
règles ; elles prennent leur règle, leurs règles.
Remarque :
Devant les noms féminins commençant par une
voyelle ou un h muet, on emploie les adjectifs mon, ton, son
au lieu de ma, ta, sa. Ex : mon ardeur ; ton
aimable voisine ; sa haute taille.
b)
Les pronoms possessifs représentent un nom, mais ajoutent une idée de possession,
de référence à un être ou à une chose. Ce sont :
● Pour la 1ère
personne masc. : le mien (un possesseur, un objet) ; les
miens (un possesseur, plusieurs objets) ; le nôtre (plusieurs
possesseurs, un objet) ; les nôtres (plusieurs possesseurs,
plusieurs objets). Ex : ce stylo est le mien ; ces stylos sont les miens ; ce
stylo est le nôtre ; ces stylos sont les nôtres.
● Pour la 1ère
personne fém. : la mienne (un possesseur, un objet) ; les
miennes (un possesseur, plusieurs objets) ; la nôtre (plusieurs
possesseurs, un objet) ; les nôtres (plusieurs possesseurs,
plusieurs objets). Ex : cette règle est la mienne ; ces règles
sont les miennes ; cette règle est la nôtre ; ces
règles sont les nôtres.
● Pour la 2ème
personne masc. : le tien (un possesseur, un objet) ; les
tiens (un possesseur, plusieurs objets) ; le vôtre (plusieurs
possesseurs, un objet) ; les vôtres (plusieurs possesseurs,
plusieurs objets). Ex : ce stylo est le tien ; ces stylos sont
les tiens ; ce stylo est le vôtre ; ces stylos sont les
vôtres.
● Pour la 2ème
personne fém. : la tienne (un possesseur, un objet) ; les
tiennes (un possesseur, plusieurs objets) ; la vôtre (plusieurs
possesseurs, un objet) ; les vôtres (plusieurs possesseurs,
plusieurs objets). Ex : cette règle est la tienne ; ces
règles sont les tiennes ; cette règle est la vôtre ;
ces règles sont les vôtres.
● Pour la 3ème
personne masc. : le sien (un possesseur, un objet) ; les
siens (un possesseur, plusieurs objets) ; le leur (plusieurs
possesseurs, un objet) ; les leurs (plusieurs possesseurs,
plusieurs objets). Ex : ce stylo est le sien ; ces stylos sont
les siens ; ce stylo est le leur ; ces stylos sont les
leurs.
● Pour la 3ème
personne fém. : la sienne (un possesseur, un objet) ; les
siennes (un possesseur, plusieurs objets) ; la leur (plusieurs
possesseurs, un objet), les leurs (plusieurs possesseurs, plusieurs
objets). Ex : cette règle est la sienne ; ces règles sont les
siennes ; cette règle est la leur ; ces règles sont les
leurs.
3)
Adjectifs et pronoms démonstratifs
a)
Adjectifs démonstratifs : Ils servent à montrer les êtres ou les objets
et s’accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent et
qu’ils déterminent.
Il y a les formes simples et les
formes renforcées.
● Les formes simples
sont : Masculin singulier : ce mur, ce hérisson
(devant les consonnes et h aspiré) ; cet arbre, cet homme
(devant les voyelles et h muet) ; féminin
singulier : cette ardeur, cette honte, cette
histoire ; masculin pluriel ou féminin pluriel : ces
murs, ces héros, ces tables, ces huîtres.
● Les formes
renforcées sont faites avec les adverbes de lieu ci et là placés
après le nom auquel ils sont liés par un trait d’union. Ci marque la
proximité, là l’éloignement. Ex : Cette voiture-ci. Ce
lieu-ci. Cet arbre-ci. Cet arbre-là. Ce
livre-là.
Employés ensemble, ci
et là peuvent indiquer la distinction entre deux objets. Ex : Je
prendrai ce bracelet-ci et cette montre-là.
b) Pronoms
démonstratifs : Ils désignent des être ou des choses en les montrant.
Ils ont le genre masculin, féminin ou neutre. Ils sont de forme simple ou
renforcée par les adverbes –ci et –là comme les adjectifs
démonstratifs. La forme élidée c’ s’emploie surtout devant les formes du
verbe être commençant par une voyelle.
Nombre
|
Masculin
|
Féminin
|
Neutre
|
Singulier simple
Singulier renforcé
|
celui
celui-ci, celui-là
|
celle
celle-ci, celle-là
|
Ce, (c’)
ceci, cela, ça
|
Pluriel simple
Pluriel
renforcé
|
ceux
ceux-ci, ceux-là
|
celles
celles-ci, celles-là
|
Comme pour les adjectifs, les formes
renforcées servent à indiquer la proximité (ci) ou l’éloignement (là), ou à
distinguer deux objets ou deux personnes. Ex : Choisissez une robe ; celle-ci
est fort jolie ; celle-là est plus simple.
La forme ça appartient à la langue
familière.
4) Application :
Exercice :
Soulignez
les déterminants (articles, adjectifs et pronoms possessifs, adjectifs et
pronoms démonstratifs) dans le texte suivant :
Mon
amour pour Constantine
Un vent léger souffle sur le Rhummel. C’est
une atmosphère qui me rappelle mon enfance et mes études au vieux lycée Hihi El
Mekki. Tout ce que je découvre de ma fenêtre, cet horizon-ci qui s’étend à ma
gauche jusqu’à la cité du 20 août 1955, ces bâtiments-là qu’on voit de loin, me
ramènent de jolis souvenirs et me disent : voilà la ville de ton enfance, celle que tu
aimes d’un immense amour !
Corrigé
de l’exercice :
Un….le
….c’….une….mon….mes…..au…..ce……ma…., cet…ci …ma…..la….du (de
le)…..ces…….là……la…..celle…un …
IV/ Les pronoms personnels :
Ce sont :
● Pour la 1ère personne
singulier : je, me, moi.
● Pour la 1ère personne
pluriel : nous.
● Pour la 2ème personne
singulier : tu, te, toi.
● Pour la 2ème personne
pluriel : vous.
● Pour la 3ème personne
singulier : il, elle, le, la, lui, en,
y, se, soi.
● Pour la 3ème personne
pluriel : ils, elles, les, leur, en, y,
se, eux.
Ex : Je reçois mes amis au salon.
Mon ami me reçoit chez lui. Moi, je reçois tout le
monde. Tu reçois tes amis chez toi. Toi, tu reçois
toujours chez toi. Nous recevons nos amis chez nous. Nous,
nous recevons nos amis chez nous. Vous recevez vos amis
chez vous. Vous, vous recevez vos amis chez vous. Il
est parti ce matin. Lui, il est parti ce matin. Elle est
partie ce matin. Elle, elle est partie ce matin. Ils sont
partis ce matin. Eux, ils sont partis ce matin. Elles, elles
sont parties ce matin. Mohamed reçoit son ami au salon. Il le
reçoit à n’importe quelle heure et lui parle des romans qu’il a
lus. Fatima reçoit son amie au salon. Elle la reçoit à n’importe
quelle heure et lui parle des feuilletons télévisés qu’elle a
vus. Mohamed reçoit ses amis au salon. Il les reçoit à n’importe
quelle heure et leur parle des romans qu’il a lus. Fatima reçoit
ses amies au salon. Elle les reçoit à n’importe quelle heure et leur
parle des feuilletons télévisés qu’elle a vus. Il a réussi et il
en est fier. Pense-t-il à ses examens ? Oui, il y
pense. Il se promène au jardin. Ils se promènent
tous au jardin. Sans être égoïste, il faut penser un peu à soi.
Le pronom personnel peut présenter des formes
élidées : l’, m’, t’, j’, s’, pour le,
me, te, je, se devant la voyelle ou l’h muet du mot suivant. Ex : Il l’ennuie,
il m’appelle. Il t’ennuie, j’habite Constantine.
Il ne s’ennuie pas en classe.
Le pronom personnel peut être renforcé par même.
Ex : Toi-même tu t’ennuies. Elle reçoit ses amies elle-même.
Application :
Exercice :
Soulignez
dans le texte suivant les pronoms personnels qui s’y trouvent.
Un
enfant parle de ses jouets
C’est qu’il m’est égal de regarder des jouets,
si je n’ai pas le droit de les prendre et d’en faire ce que je veux ; de
les découdre et de les casser ; de souffler dedans et de marcher dessus si
ça m’amuse…Je ne les aime que s’ils sont à moi, et je ne les aime pas s’ils
sont à ma mère. C’est parce qu’ils font du bruit et qu’ils agacent les oreilles
qu’ils me plaisent ; si on les pose sur la table, comme des têtes de mort,
je n’en veux pas. Les bonbons, je m’en moque…
Corrigé de l’exercice :
il m’….je……les……en……je…….les……les……m’….je….les…ils…moi… je…
les…ils…Ils…ils me….les….je….en….je….en…
V/ Les pronoms relatifs :
Le pronom relatif remplace un nom ou un
pronom, nommé antécédent, exprimé dans la proposition qui précède. Il
établit ainsi une relation entre cette proposition et la seconde, dite
relative, qui complète ou explique cet antécédent.
Ex : Il régnait un silence dont chacun
finissait par s’inquiéter. Dont, pronom relatif, remplace silence :
chacun finissait par s’inquiéter de ce silence. La proposition relative
qui commence par dont complète le nom silence. Silence est
l’antécédent de dont.
L’antécédent peut ne pas être exprimé (dans
les proverbes en particulier) ; le pronom relatif a alors un sens
indéfini. Ex : Qui dort dîne. Le sujet de dîne serait celui,
antécédent de qui, dans : Celui qui dort dîne.
Le pronom relatif a le genre et le nombre de
son antécédent.
Il y a les formes simples et les formes
composées.
Formes simples : Masculin : qui, que,
dont, où.
Féminin :
qui, que, dont, où.
Neutre :
qui, que, dont, où, quoi.
Ex : Je fais ce qui me plaît. Il
saisit la main que je lui ai tendue. Il a raconté l’histoire dont
il a été le témoin. Le village où il habite est loin de l’autoroute.
Voilà ce à quoi je réfléchissais.
Remarque :
Que s’élide en qu’ devant une voyelle ou
un h muet. Ex : L’histoire qu’il m’a racontée est grotesque.
Formes composées : Masculin : lequel, lesquels,
duquel, desquels, auquel, auxquels.
Féminin : laquelle,
lesquelles, de laquelle, desquelles, à laquelle, auxquelles.
Ex : La persévérance avec laquelle
il a travaillé mérite récompense.
Je connaissais bien le fils de mon voisin, lequel était un
brillant étudiant.
Prenez soin de ces documents de la perte desquels vous auriez à
répondre.
Application :
Exercice :
Mettez
le pronom relatif qui convient à la place des pointillés.
1-
Les oranges … tu as cueillies ne sont pas mûres.
2-
C’est un excellent père pour tous les enfants …
l’entourent.
3-
Il n’y a pas deux jours … je l’ai vu.
4-
Voilà ce à … il rêvait.
5-
L’étudiant … vous parlez est absent.
6-
La ville d’… il vient se trouve à cent kilomètres de
Constantine.
7-
Je vous conseille de lire ce livre … j’ai acheté hier
et … j’aime beaucoup le sujet.
8-
Il aimait la linguistique, à l’étude … il consacrait
tout son temps.
Corrigé de l’exercice :
1-
Les oranges que tu as cueillies ne sont pas mûres.
2-
C’est un excellent père pour tous les enfants qui
l’entourent.
3-
Il n’y a pas deux jours que je l’ai vu.
4-
Voilà ce à quoi il rêvait.
5-
L’étudiant dont vous parlez est absent.
6-
La ville d’où il vient se trouve à cent
kilomètres de Constantine.
7-
Je vous conseille de lire ce livre que j’ai
acheté hier et dont j’aime beaucoup le sujet.
8-
Il aimait la linguistique à l’étude de laquelle
il consacrait tout son temps.
VI/ Les pronoms et les adjectifs indéfinis :
a)
Les pronoms indéfinis : ils indiquent une personne, une chose ou une
idée de manière vague et indéterminée. Ce sont :
Masculins
|
Féminins
|
Neutres
|
Aucun, nul, personne, n’importe qui, je ne
sais qui, certains, plus d’un, plusieurs, l’un, l’autre, un autre, autrui,
on, quelqu’un, quelques-uns, chacun, tel, le même, tout, tous, quelconque.
|
Aucune, nulle, personne, n’importe qui, je
ne sais qui, certaines, plus d’une, plusieurs, l’une, l’autre, une autre, on,
quelqu’une, quelques-unes, chacune, telle, la même, toutes.
|
Rien, n’importe quoi, je ne sais quoi,
quelque chose, tout.
|
Ex : Nul ne l’avait vu. Il n’a rien sur lui. Il
recevait n’importe qui. Ne vous fiez pas à certains. Donnez à chacune
sa part. Je ne suis connu de personne dans la ville. Il vient avec quelqu’un.
Tel sera là demain. Toutes sont parties à l’heure. On
entend la nuit les chiens aboyer.
b)
Les adjectifs indéfinis : ils accompagnent un nom pour indiquer une idée
vague de quantité, de qualité, de ressemblance ou de différence. Ce sont :
Idées de
|
Masculin
|
Féminin
|
Qualité
|
Certain, n’importe quel, je ne sais quel,
quelque, quelconque.
|
Certaine, n’importe quelle, je ne sais
quelle, quelque, quelconque.
|
Quantité
|
Aucun, pas un, nul, divers, différents,
plusieurs, plus d’un, maint, quelques, chaque, tout.
|
Aucune, pas une, nulle, diverses,
différentes, plusieurs, plus d’une, mainte, quelques, chaque, toute.
|
Ressemblance
|
Même, tel.
|
Même
|
Différence
|
Autre, quelque autre.
|
Autre, quelque autre.
|
Ex : Il n’a aucun scrupule. Aucune démarche n’a été faite. En certaines
circonstances, il faut être prudent. Il est venu au début de l’autre
semaine. Chaque phrase de l’orateur était ponctuée d’un geste.
« Vous pouvez poser n’importe quelle question », dit le
professeur à ses étudiants. Plusieurs amis lui ont rendu visite. Divers
amis m’ont prévenu maintes fois. Ouvrez ce livre à une page quelconque.
Telle page du cahier était griffonnée, telle autre tachée
d’encre. Ils ont voyagé dans le même avion. Nous-mêmes avons
beaucoup ri. Quelques objets d’art ont été dérobés au musée de la ville.
Application :
Exercice :
Mettez
dans les phrases suivantes à la place des pointillés le pronom indéfini ou
l’adjectif indéfini qui convient.
1-
……. ne l’avait vu partir.
2-
Il ne saluait pas ……
3-
Ne croyez……..
4-
Donnez à ……….sa part.
5-
Il ne viendra pas avec……….
6-
Il n’a jamais eu ……….récompense.
7-
……… femmes sont méchantes.
8-
Il a trouvé ……..pièces dans sa poche.
9-
Ne fais pas à………ce que tu ne veux pas qu’on te fasse.
10- …….doit aimer ses parents.
Corrigé de l’exercice :
1
– Nul ne l’avait vu partir.
2
– Il ne saluait pas n’importe qui.
3
– Ne croyez personne.
4
– Donnez à chacun sa part.
5
– Il ne viendra pas avec quelqu’un.
6
– Il n’a jamais eu aucune récompense.
7
– Certaines femmes sont méchantes.
8
– Il a trouvé quelques pièces dans sa poche.
9
– Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse.
10
– On doit aimer ses parents.
VII/ Les prépositions :
La préposition est un mot invariable qui joint
un nom, un pronom, un adjectif, un infinitif ou un gérondif à un autre terme
(verbe, nom, etc.) en établissant un rapport entre les deux. Il y en a deux
formes :
1ère
forme : des mots simples
|
2ème forme : des locutions prépositives
|
à, après, avant, avec, chez, contre, dans,
de, depuis, derrière, dès, devant, durant, en, entre, envers, excepté,
hormis, hors, jusque, malgré, moyennant, nonobstant, outre, par, parmi,
pendant, pour, près, sans, sauf, selon, sous, sur, suivant, vers, vu.
|
à cause de, à côté de, afin de, à force de,
à la place de, à l’égard de, à l’exception de, au lieu de, auprès de, autour
de, à travers, au travers de, d’après, en dépit de, en face de, en outre, en
raison de, en vue de, faute de, indépendamment de, jusqu’à, loin de, non
compris, par-delà, par-dessus, par rapport à, près de, proche de, quant à,
vis-à-vis de, y compris.
|
Ex : J’ai appris la nouvelle de sa
mort par les médias. Ce médicament est amer au goût. Il a été
blessé à la main. Je le tiens pour un homme franc. Y a-t-il
quelque chose derrière cette armoire ? Il est resté sage durant
toute la leçon. Il chercha parmi ses affaires quelques documents. Il
sort chaque jour avec sa mère. Il se repose dans sa chambre. Le
plan est divisé en trois parties. Il habite près de l’université.
Il travaille jusqu’à huit heures du soir. L’oiseau s’est sauvé à
travers la fenêtre. Il est arrivé à l’heure en dépit du mauvais
temps.
Application :
Exercice :
Mettez
à la place des pointillés la préposition (ou la locution prépositive) qui
convient.
1-
Il est parti ……. courant.
2-
Il est docteur ……….médecine.
3-
Aucun ……… ses amis n’est venu.
4-
Il a été blessé ……..la jambe.
5-
Mon fils viendra ………trois jours.
6-
Nous déjeunons toujours ……..midi.
7-
Il travaille ……..réussir.
8-
Le combat s’est arrêté ………..combattants.
9-
Il a réussi …………ses parents.
10-
………….des témoins, c’est le chauffeur du car qui est
fautif.
Corrigé de l’exercice :
1-
Il est parti en courant.
2-
Il est docteur en médecine.
3-
Aucun de ses amis n’est venu.
4-
Il a été blessé à la jambe.
5-
Mon fils viendra dans trois jours.
6-
Nous déjeunons toujours à midi.
7-
Il travaille pour réussir.
8-
Le combat s’est arrêté faute de combattants.
9-
Il a réussi grâce à ses parents.
10-
D’après des témoins, c’est le chauffeur du car qui est fautif.
VIII/ L’interrogation :
C’est toute phrase qui pose une question. Elle
peut être directe ou indirecte.
a)
L’interrogation directe : C’est toute phrase qui pose une question et
qui se termine à l’écrit par un point d’interrogation. A l’oral, elle est
marquée par le ton. Elle peut commencer ou non par un mot interrogatif.
Il y a la forme avec inversion et sans inversion du sujet.
Ex : Quand partons-nous ? ( ou Quand est-ce que nous partons ? ou Quand nous partons ?)
L’étudiant réussira – t – il ? ( ou Est-ce que l’étudiant réussira ? )
A
quoi penses – tu ? De quoi parlez –
vous ? Pourquoi attendre ? Combien coûte cette
cravate ? Lequel d’entre vous
m’accompagnera ?
b)
L’interrogation indirecte : C’est toute phrase qui commence par un verbe
comme :
Demander, se demander, chercher, savoir,
ignorer, dire. Il n’y a pas ici d’inversion du sujet et de point
d’interrogation.
Ex : Je te demande
ton adresse. Je me demande qui il est. Je veux savoir pourquoi il est venu.
J’ignore où nous irons.
Application :
Exercice :
Dans
les phrases suivantes, dites s’il s’agit d’une interrogation directe ou
indirecte.
1-
Que me reste–t– il ?
2-
Je vous demande ce que vous faites ici.
3-
Qui ose parler ?
4-
J’ignore lequel des étudiants viendra demain.
5-
As-tu encore ta veste en cuir ?
6-
Dis-moi ce que je dois faire.
7-
Quel est celui qui n’a pas fait ses exercices ?
8-
Est-ce qu’il fera beau après demain ?
9-
Je cherche à savoir s’il pleut dehors.
10-
Je te demande pourquoi tu m’as trahi.
Corrigé de l’exercice :
1-
Interrogation directe.
2-
Interrogation indirecte.
3-
Interrogation directe.
4-
Interrogation indirecte.
5-
Interrogation directe.
6-
Interrogation indirecte.
7-
Interrogation directe.
8-
Interrogation directe.
9-
Interrogation indirecte.
10-
Interrogation indirecte.
IX/ La négation :
Elle est exprimée par des mots - outils qui
sont essentiellement les adverbes non et ne (renforcés ou non par
d’autres adverbes). Ce sont :
1-
Non
- Réponse négative. Ex : Fait-il froid dehors ? Non.
-Renforcement d’une
négation. Ex : Je ne veux pas le voir, non.
- Négation portant sur un
mot. Ex : Devoir non remis.
- Opposition de deux
groupes. Ex : Il l’a fait involontairement, non par intérêt.
2-
Ne…pas
(négation la plus utilisée). Ex : Je n’ai pas entendu. Il ne sait pas.
3-
Ne …point
(négation littéraire). Ex : Tu ne m’as point répondu. Je ne vous comprends
point.
4-
Ne …goutte.
Négation employée dans la seule expression « n’y voir goutte ».
Ex : Il n’y voit goutte, il doit porter des lunettes.
5-
Ne…..plus.
Signifie « ne …pas désormais ». Il n’a plus écrit. Il ne sort plus de
chez lui.
6-
Ne….guère.
Signifie « ne….pas beaucoup ». Ex : Je ne l’ai guère vu ces
derniers jours. Il n’y pense guère.
7-
Ne……que.
Signifie « seulement ». Ex : Il ne reste qu’un instant. Il ne
connaît que la langue arabe.
8-
Ne
est parfois employé seul. Ex : Je n’ai que faire de vous ici. Il ne
m’a rien remis pour toi. Nul ne sait où il est parti. Personne ne
viendra nous déranger. Il ne sait ni lire ni écrire. Si je ne me
trompe, je l’entends descendre. Il n’ose l’interrompre. Je ne
peux vous dire ma joie. Je ne sais s’il tiendra parole.
9-
La négation peut aussi être exprimée doublement. Ex : Il n’a pas dit non.
Tu ne peux pas ne pas accepter. Tu n’es pas sans
savoir…
Application :
Exercice :
Mettez
à la place des pointillés l’adverbe de négation qui convient.
1-
Il …..a…..entendu le voleur s’approcher.
2-
Travail…….fait.
3-
Réussira-t-il ? ……..
4-
Il est malade : il……quitte…..sa chambre.
5-
Dépêchez-vous ! Il ….reste….deux minutes.
6-
Il dit qu’il …..a…..faire de mes conseils.
7-
Il …..a….reparu depuis six mois.
8-
Personne …… doit insulter ses parents.
9-
Il …sait s’il doit rester ou partir.
10-
Il ….a….dit
…..quand je lui ai proposé mes services.
Corrigé de l’exercice :
1-
Il n’a pas entendu le voleur s’approcher.
2-
Travail non fait.
3-
Réussira-t-il ? Non.
4-
Il est malade : il ne quitte plus sa chambre.
5-
Dépêchez-vous ! Il ne reste que deux minutes.
6-
Il dit qu’il n’a que faire de mes conseils.
7-
Il n’a guère reparu depuis six mois.
8-
Personne ne doit insulter ses parents.
9-
Il ne sait s’il doit partir ou rester.
10-
Il n’a pas dit non quand je lui ai proposé mes
services.
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